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Organisation de journées d’étude à Courcelle sur la FOAD

Les 1er et 2 septembre derniers, le pôle formation syndicale a organisé deux journées d’étude au Centre Benoît Frachon pour aborder la question de la formation à distance.

Face aux engagements que nous avons tous validés (la Charte de la vie syndicale prévoit que tous les syndiqués soient formés dès leur adhésion et tout au long de leur vie syndicale, et la Charte de l’élu et du mandaté précise que toute prise de mandat doit être accompagnée d’une formation),  et aux données dont nous disposons (2.1% de syndiqués formés par an seulement), la formation à distance paraît être une piste à explorer.

Pour ce faire, une trentaine de formateurs se sont réunis pour échanger sur la question. Au programme était prévu une présentation d’une expérimentation tentée en 2006 par le pôle formation et l’espace international. A l’époque une formation « Citoyen et syndicaliste européen » avait été mise en œuvre en partie en présentiel et en partie à distance.

Si la somme de travail exigée a été conséquente, cette expérience a montré plus d’un intérêt (notamment sur le suivi et la motivation des stagiaires). Nous avions sollicité la participation de George Louis-Baron, universitaire, pour son expertise sur les évolutions de la formation à distance et ses modalités de mise en œuvre.

Une approche comparative des méthodes de formation à distance développées par les organisations syndicales européennes nous a également été présentée par Ulysses Garrido, Directeur de l’ETUI (l’institut de formation de la Confédération européenne des syndicats).

Ces interventions ont permis d’appréhender la formation à distance comme une des modalités de la formation qui, parmi d’autres, peut être utilisée pour la formation syndicale. Il reste encore à identifier dans quel cadre, pour quel public, mais aussi dans quelle mesure la formation à distance peut être mobilisée pour notre activité. Le pôle continue de travailler dans cette perspective.