La formation syndicale pour qui ?

La formation syndicale est un droit pour tous les syndiqués, les militants, les dirigeants. C'est un droit qui doit pouvoir s’exercer dès leur adhésion et tout au long de leur vie syndicale.

La Cgt souhaite que chacune et chacun de celles et ceux qui la composent exercent pleinement leur citoyenneté syndicale. Etre citoyen, c’est avoir des droits et des devoirs qui se présentent souvent comme les deux faces d’une même pièce. Côté pile, j’ai le droit d’être consulté. Côté face, j’ai le devoir de donner mon opinion.

Les droits de chaque syndiqué renvoient aux devoirs de l’organisation. A elle, la Cgt, du syndicat à la confédération, d’informer, d’organiser la vie syndicale, pour permettre à chaque syndiqué d’exercer pleinement ses droits et ses devoirs.

Evidemment, le droit (qui est aussi un devoir) de participer à la vie syndicale ne se concrétise pas de la même manière pour toutes et tous. Les circonstances, les disponibilités, les envies ne sont pas les mêmes, au même moment de la vie, pour toutes et tous. Et heureusement !

Les parcours à l’intérieur de l’organisation, comme dans la vie en général, sont divers. Tel syndiqué sera très rapidement élu, mandaté, ou aura une responsabilité particulière dans l’organisation, alors que tel autre pourra très bien rester syndiqué toute sa vie sans exercer d’autres responsabilités que celle de participer, à sa place de syndiqué, à la vie syndicale. Et c’est déjà très important. Tous les cas de figure peuvent exister.

L’important, c’est que chacun soit à l’aise et en capacité de jouer pleinement son rôle, là où il est. Pour lui-même et pour l’efficacité de l’organisation.

Pour cela, il y a des choses à savoir, à comprendre (comment fonctionne l’entreprise, la société en général, la nature et le sens des décisions ou propositions patronales ou des pouvoirs publics, le rôle des syndicats, la nature et le sens de leurs propositions, le rôle des élus, les droits des salariés…) et aussi des choses à savoir faire, surtout si on exerce une responsabilité particulière.

Pour acquérir ces savoirs et savoir-faire il y a trois vecteurs qui doivent se conjuguer : la pratique (c’est en forgeant qu’on devient forgeron), la lecture de la presse syndicale (un homme, une femme informé en vaut deux)…et la formation syndicale.